L’art d’aimer, Voyage dans le monde de Livio BENEDETTI

L’aigle

L’enlèvement d’Europe

Réalisation des images pour le spectacle L’art d’aimer

Matthieu Barrucand, chorégraphe de la Compagnie Choryphée s’appuie sur les performances poétiques et virtuoses des danseurs pour rendre un hommage chorégraphique au sculpteur Livio Benedetti.

Invité par la famille à l’atelier de Livio Benedetti à Apremont, Matthieu Barrucand a pu s’imprégner de son univers.

Entre esquisses, croquis et moulages, il a été touché par les nombreux articles de presse destinés à la danse punaisés aux murs, source d’inspiration évidente de travail pour sculpter.

La musique, très présente et diverse pour accompagner le travail de Livio Benedetti, a également été remarquée par le chorégraphe et fidèlement retranscrite dans la bande son du spectacle, réalisée par HUBBA, compositeur savoyard.

Par le souci commun des lignes, des courbes, et de l’envie de raconter des histoires, ce concept inédit souligne beaucoup de similitudes entre la sculpture et la danse.

L’équipe artistique

Marion Daneluzzi, Laura Ruiz-Tamayo, Daniele Vidiri, Stéphanie Jarlan, et Paolo Provenzano s’emparent des rôles. Par leur gestuelle les sculptures de Livio Benedetti se mettent à danser.

Cinq « tableaux chorégraphiques », annoncés par de courtes séquences vidéo projetées sur grand écran en haute définition, permettent un voyage dans le monde du célèbre sculpteur.

La « Liseuse », sous l’œil attentif de La « Sarrasine », tourne les pages du grand livre de la Vie. La « Lorelei », s’arrêtant aux quatre points cardinaux, retrouve tour à tour « Céleste » à l’est , « Fraternité »à l’ouest, la « Dame assise aux bras croisés » au sud, l’« Aigle » au nord. L’« Enlèvement d’Europe » par Zeus transformé en taureau, marque le final de cette soirée de ballets.

Ce spectacle intitulé L’art d’aimer parle de l’Amour selon différents axes.

Celui du sculpteur pour ses œuvres, celui du chorégraphe pour ses interprètes et pour son public. Les personnages représentés sur scène sont également empreints du plus beau des sentiments : « Céleste » répand l’Amour venu du ciel, « Fraternité » évoque le sentiment de fiabilité entre deux êtres, Zeus quant à lui aime éperdument Europe, alors que La « Dame assise aux bras croisés » reflète la lumière. Tous cultivent à leur manière L’art d’aimer.

Prix Pierre Dumas 2022

Livio Benedetti (1946-2013) était un sculpteur franco-italien né près de Vérone, fils de maçon, installé très jeune en Savoie. 

 

Après des études de bâtiment et un service militaire marqué par la découverte de la sculpture – il y réalise ses premières œuvres en bois – il s’installe à Chambéry en 1975. 

En 1989, il rejoint Apremont (Savoie) où il aménage un atelier, et développe une œuvre riche, mêlant bronzes, bois, acier, marbre, souvent monumentale. 

Ses œuvres, exposées en France et à l’étranger, témoignent d’une quête du “beau”, d’un dialogue entre force et poésie, entre nature savoyarde et formes humaines.

l'art d'aimer

Sous l’œil attentif de la  » Sarrasine » sont tournées les pages du grand livre de la vie.